Bonnes pratiques, RMO et autres...
Le piège des bonnes pratiques médicales
Le Conseil d’Etat s’en mêle
mardi 7 mars 2006 - Bertrand Hue
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22 janvier 2007, par Bertrand Hue
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25 janvier 2007, par Antoine
Les médicaments en voie de déremboursement ont scientifiquement prouvé leur inefficacité. La pilule est effectivement difficile à avaler pour les médecins les ayant prescris pendant des années et risquant de perdre la face devant leurs patients. Ce n’est pas aux médecins généralistes de juger de l’efficacité d’un produit sur la base de leur expérience qui ne repose pas sur des bases scientifiques mais aux pharmacologues et aux épidémiologistes (le médecin soigne, l’épidémiologiste évalue). Effectivement de nombreux médicaments vendus sans ordonnances sont potentiellement dangereux (éphedrine et AVC, millepertuis et syndromes sérotoninergiques,…), le remboursement doit être un gage de qualité. Quand à l’autorisation de mise sur le marché délivrée par l’Afssaps elle ne garantit pas l’innocuité du médicament d’où l’importance des études post AMM. C’est la raison pour laquelle il est aberrant de dire qu’un nouveau médicament est mieux toléré car les données sont inexistantes au stade de la commercialisation, et ce pour tous les effets indésirables touchant les femmes enceintes, les personnes de plus de 70 ans, les polypathologiques, etc. exclus des essais cliniques, ou encore pour les effets indésirables rares (< 1/10 000) y compris si ils sont mortels. Les médicaments ayant été commercialisés avant la création de l’agence du médicament devenue Afssaps n’avaient pas à faire la preuve de leur balance bénéfice/risque donc le problème de l’évaluation des médicament est très récent. Je vous invite à consulter le cours de pharmacologie disponible en ligne sur le site du service de pharmacologie clinique du CHU de bordeaux chapitres « vie du médicament » et « développement du médicament », ou encore le rapport sénatorial sur le suivit des médicaments.
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25 janvier 2007, par Antoine
Pour répondre au volet économique de l’article : les français sont de gros consommateurs de médicaments, et ces derniers pèsent aussi lourd que l’ensemble des soins ambulatoires dans le budget de l’assurance maladie. Les ventes de médicaments en volume ont peu augmenté ces dernières années, l’essentiel de l’augmentation étant due aux nouveaux médicaments vendus au prix fort (souvent appelés "mee too" par les pharmacologues car efficaces sur le plan commercial mais n’étant pas véritablement porteur d’innovations). Si un effort est à faire c’est donc bien sur les nouveaux médicaments, parfois insuffisamment évalués et répondant à des impératifs commerciaux plus que de santé publique (médicaments appelés "blockbusters" dans l’industrie pharmaceutique).
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> Le piège des bonnes pratiques médicales
25 janvier 2007, par Antoine
Je n’ai pas répondu à votre dernière question sur la pharmacopée : effectivement, sur ce point vous avez parfaitement raison.
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